Tag Archives: Turquie

Plaidoyer pour le livre brillant de Jean Baptiste Duroselle, L’Europe : une histoire de ses peuples

Le célèbre académicien français Jean Baptiste Duroselle a été chargé par la Commission de l’Union européenne (Communautés européennes à l’époque) et Jacques Delors personnellement d’écrire une Histoire européenne de l’Europe. Ce livre justifierait la création de l’Union européenne dans la 2e moitié du 20e s. comme la couronne de tous les efforts antérieurs pour établir un État à travers le continent. Le livre a été écrit en français (L’Europe : histoire de ses peuples, Paris, Perrin, 1990, 708 p.) et il était destiné à devenir (comme il est en effet devenu) le manuel de base d’histoire européenne pour l’enseignement secondaire de tous. États membres de l’UE. Pour cette raison, de nombreuses traductions ont été produites au niveau local, et le livre est ainsi devenu la pierre angulaire de l’identité européenne ; en ce qui concerne les pays qui n’étaient pas membres en 1990 mais le sont devenus plus tard, le livre a été traduit dans la langue officielle (ou les langues officielles) de chaque pays après son adhésion.

Comme on pouvait s’y attendre, l’État grec chauvin, raciste et pseudo-européen a fait exception.

Des Slaves pris pour des Grecs

Produite par les puissances coloniales de la France et de l’Angleterre en tant que pseudo-État et outil des stratagèmes d’Europe occidentale contre l’Empire ottoman, la « Grèce » est devenue pour la première fois dans l’histoire mondiale le nom d’un État, à la suite des traités d’Edirne / Andrinople, en 1829 et le Protocole de Londres en 1830. Dans le passé, ‘grec’ (‘hellène’) était un terme des plus péjoratifs pendant plus de 1100 ans de règne chrétien romain et romain oriental (330-1453), alors que ‘Grèce’ était simplement un terme géographique utilisé pour désigner cette province marginale et autrement inutile.

Cette province fut le dernier réceptacle du cataclysmique afflux slave durant le VIe s. de notre ère. Cette invasion massive a mis un terme irrévocable à l’existence des personnes grécophones dans les Balkans du Sud. L’empereur romain d’Orient Constantin Porphyrogenitus a écrit à ce sujet, mais les pseudo-historiens de l’État grec raciste d’aujourd’hui reçoivent leurs salaires de faux professeurs afin de discréditer cet empereur hautement intellectuel!

Confession du néant grec ancien

Même avant la christianisation de l’Empire romain, le célèbre édit de Caracalla (Constitutio Antoniniana; 212 CE) indiquait clairement qu’il n’y avait pas de «Grecs» sauf en tant que particularité linguistique au sein de l’Empire romain; en acceptant sans condition de devenir citoyens de l’Empire romain, tous les peuples de langue grecque des Balkans (au sud de la Macédoine), d’Anatolie (Asie Mineure) et d’ailleurs ont admis qu’il n’y avait pas d’identité grecque intellectuelle, idéologique, impériale ou politique, socio-comportementale et étatique. Avant les invasions romaines et l’unification ultérieure de toutes les terres autour de la Méditerranée, la « Grèce » était simplement un terme géographique désignant les terres au sud de la Macédoine et de l’Illyrie ; mais il n’y avait pas d’unité ethnique, tribale, linguistique, intellectuelle, spirituelle, religieuse et encore moins gouvernementale. C’est pourquoi ils s’entretuaient comme des mouches ; et leurs historiographes de bas niveau, qui n’ont jamais atteint le niveau d’initiation spirituel et impérial requis pour devenir des scribes impériaux appropriés, impersonnels et objectifs, ont écrit leurs absurdités (comme Thucydide) en décrivant inutilement les guerres civiles – qui ont encore proliféré la haine, la rancœur, les conflits, l’inimitié et des guerres parmi ces misérables populations.

La capitale d’Alexandre était Babylone, pas Pella, pas Athènes !

Seuls deux rois étrangers, Philippe II de Macédoine et son fils et successeur Alexandre, ont envahi et imposé un ordre temporaire à ces éléments chaotiques. Mais Alexandre méprisait tout ce qui était grec, et c’est pourquoi il choisit Babylone comme capitale et la princesse sogdienne Roxanne comme épouse, après s’être substitué à Darius III, devenant ainsi Shah de l’Empire iranien.

Flatterie coloniale et promesses impériales aux vagabonds des Balkans du Sud

Or, la situation était encore pire dans les confins des Balkans du Sud en 1821-1828, car même pas une goutte de sang de la Grèce antique ne pouvait être trouvée dans les veines des populations locales d’origine slave, albanaise, turque, valaque et autre ; ils parlaient de nombreuses langues différentes et le seul moyen de communication entre eux était le turc ottoman. A ces populations malchanceuses, les gangsters coloniaux criminels, après s’être fait passer pour des «Philhellènes» et raconté des absurdités bon marché pour des idiots, ont vendu l’illusion d’un passé soi-disant glorieux dont cette population misérable serait la progéniture hypothétique.

Fausse langue grecque moderne pour soutenir le racisme pseudo-grec

Croyant au pseudo-mythe vicieusement construit de l’hellénisme, ces populations ont été forcées d’apprendre un idiome préfabriqué (par Adamantios Korais qui était basé en France), qui a été imposé dans les écoles de manière dictatoriale et génocidaire. Ainsi elles ont été dupées pendant deux siècles consécutifs.

On leur racontait sans cesse des mensonges paranoïaques sur la soi-disant splendeur des Grecs antiques fictifs qui « avaient civilisé le monde ». Cela a transformé la pseudo-nation exécrablement misérable et ethniquement bâtarde en fanfarons exorbitants et arrogants dont la vie dépend de mépriser sans cesse et hystériquement toutes les autres nations, voisines ou non (notamment les Macédoniens, les Bulgares, les Albanais, les Turcs et les Iraniens) en tant que personnes culturellement ‘inférieures’ – dont les ancêtres ont été (hypothétiquement encore) ‘civilisés’ par les ancêtres des Grecs d’aujourd’hui !!!

La Grèce d’aujourd’hui est bien l’État raciste par excellence.

Puis, Jean Baptiste Duroselle est arrivé!

Avec son superbe livre, Duroselle a quasi-automatiquement ridiculisé tous les clowns des fausses-universités grecques (encore aujourd’hui, il est interdit de créer une université privée dans la Grèce pseudo-démocratique et crypto-totalitaire) où travaillent (ou performent si vous voulez) des historiens ignorants, des archéologues idiots, des politologues insensés, des hellénistes grotesques et des byzantinologues (sic !) absolument charlatanesques – non pas pour mener des recherches vraies et authentiques mais pour soutenir servilement le dogme criminel et raciste de l’hellénisme, qui est la pire forme de nazisme qui ait jamais existé.

La colère de la foule pseudo-grecque chauvine contre Duroselle

Puis, en 1990, en raison de la demande de l’UE pour une traduction grecque du livre de Duroselle, tous les égouts mentaux de la foule grecque inculte, ignorante et décrépite ont inondé les médias de masse en répandant des insultes sans précédent contre Duroselle, l’UE, l’Europe, les universités européennes et… le reste du monde! Les professeurs d’universités et les académiciens grecs – intellectuellement criminels, intellectuellement malodorants et mentalement pathétiques – ont gardé le silence ou se sont rangés du côté de la foule pour devenir plus populaires en tant que soi-disant défenseurs des «droits» de la nation «grecque». Cette situation témoigne d’une réalité bien cachée ; les faux Grecs des deux derniers siècles, qui sont en réalité une population défigurée privée de sa véritable identité orthodoxe romaine orientale (et non «byzantine»), ne se sont jamais sentis comme une nation «européenne». Leur immense complexe psychologique d’infériorité s’exprime donc chaque fois qu’un événement réel souligne qu’ils sont un pseudo-pays de seconde classe, sans éducation, sans intégrité, sans discipline, sans règle, sans morale et sans raison d’existence.

Les frontières sud-est de l’Europe sont celles de l’Albanie, de la Macédoine et de la Bulgarie.

Je considère comme la réalisation la plus remarquable de ma vie et comme l’honneur le plus distinct que j’ai défendu personnellement Jean Baptiste Duroselle, son livre et son approche académique et intellectuelle contre tous ces coquins (la foule, l’élite et l’état nazis de Grèce), qui ont trouvé mon plaidoyer de 2800 mots pour Le livre de Jean Baptiste Duroselle comme une bonne raison de m’insulter aussi et de me forcer à ne plus renter en Grèce.

L’hystérie anti-Duroselle en Grèce et la fin prochaine de la Grèce

Le plaidoyer a été publié dans l’hebdomadaire grec Oikonomikos Tahydromos le 7 février 1991, bien qu’il ait été rédigé et envoyé le 30 août 1990. Cela a généré plus de 30 réponses absurdes, insultantes et ridicules de la part d’universitaires partiaux (qui ont écrit contre moi uniquement pour « justifier » les postes qu’ils occupaient sans être correctement qualifiés – ce qui est le cas très courant dans le pseudo-État sans mérite « la Grèce » ) ou  de la part d’ une foule inculte et des gens qui ont pris la défense de la vérité historique par moi comme une insulte personnelle pour eux! Telle est leur dépravation qu’ils ne peuvent pas se rendre compte que la seule chose qu’ils obtiendront finalement de cette manière est l’anéantissement nucléaire total de la Grèce.

À propos de Jean-Baptiste Duroselle :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Duroselle

https://ru.wikipedia.org/wiki/Дюрозель,_Жан-Батист

https://en.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Duroselle

À propos du livre:

https://www.fayard.fr/pluriel/leurope-histoire-de-ses-peuples-9782012789128

Critiques du livre:

https://www.persee.fr/doc/polit_0032-342x_1992_num_57_1_4109_t1_0203_0000_2

https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/026569149402400105?journalCode=ehqb

https://www.academia.edu/42087294/History_or_Politics_Revisiting_Jean_Baptiste_Duroselles_Projection_of_the_European_Identity

Pour le lectorat grec:

https://www.academia.edu/86544955/Κοσμάς_Μεγαλομμάτης_Συνηγορία_υπέρ_της_Ιστορίας_Ντυροζέλ_1990_

https://www.academia.edu/50793544/_Μόνον_ο_Ντυροζέλ_δικαιώθηκε_Αρβελέρ_Μεγαλομμάτης_και_η_Ελληνική_Παθογένεια

https://www.academia.edu/50797147/Ντυροζέλ_Αρβελέρ_Μεγαλομμάτης_κι_η_Ελληνική_Παθογένεια_ΙΙ_Ο_Αμόρφωτος_Ελύτης_κι_οι_Βλακείες_του

https://www.academia.edu/50816877/Ντυροζέλ_Αρβελέρ_Πλούταρχος_Όσιρις_και_η_Ακαδημαϊκή_Ζωή_της_Γαλλίας_η_Ελένη_Αρβελέρ_στις_όντως_Μικρές_Διαστάσεις_της_και_η_εν_Ελλάδι_Άθλια_Άγνοια

——————————————————–

Télécharger l’article:

La Grèce entre l’Europe et le Tiers Monde

La Grèce entre l’Europe et le Tiers Monde

Prof. Dr. Mohamed Chams Ad-dın MEGALOMMATİS  

http://www.atam.gov.tr/wp-content/uploads/Mohamed-Chams-Ad-d%C4%B1n-MEGALOMMAT%C4%B0S-La-Grece-Entre-l%E2%80%99Europe-et-le-Tiers-Monde.pdf

29.jpg

Document-page-001.jpg

Document-page-002.jpg

Document-page-003.jpg

Document-page-004.jpg

Document-page-005.jpg

Document-page-006.jpg

Document-page-007.jpg

Document-page-008.jpg

Document-page-009.jpg

Document-page-010.jpg